Les contributions présentes dans cet ouvrage rendent compte du passage, qui a eu lieu dans la période 1970-2010, du féminisme historique vers une approche gender-oriented dans l’épistémologie et la culture italienne. Les chercheurs qui ont contribué à ce volume sont des spécialistes de plusieurs branches des sciences humaines et sociales, et ils ont donné vie à un ouvrage ainsi structuré :
1 – Théories. Les textes de Di Cori, Setti, Pinzuti et Mirabella relatent du passage épistémologique et de paradigmes entre le féminisme et le gender du point de vue de la situation dans l’université, dans les revues militantes, dans le secteur disciplinaire des études italiennes et dans la philosophie de l’art.
2 – Sociétés, cultures, représentations. Les articles de Garbagnoli et Beaulieu sont centrés sur l’histoire législative et politique italienne (présence des femmes, unions civiles). Ceux de Sensini, Bagini, D’Amora e Cozzi étudient la publicité de mode, la chanson, le théâtre et l’art et contribuent à illustrer toute la complexité du « cas » italien du point de vue des représentations sociales et culturelles.
3 – Livres et langages. Lombard, Carton-Vincent, Parmeggiani, Mondardini et Sulis nous proposent des réflexions historico-littéraires, thématiques ou stylistiques sur des écrivains ou mouvements littéraires italiens qui ont trait aux problématiques du volume.
L’ouvrage contient aussi un témoignage exclusif de Luca Ragazzi et Gustav Hofer, metteurs en scène et journalistes, et une interview de l’écrivaine Laura Pariani.
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Année : 2013
Editions : ELLUG