Colloques et journées d’étude
Archives des rencontresDans les premières décennies du XIXe siècle s’est accomplie une révolution des études historiques. Les historiens se sont efforcés désormais d’écrire l’histoire de la nation tout entière, inventant pour cela un style de récit dont nous sommes aujourd’hui encore redevables. Coïncidence ? Cette époque fut aussi celle de l’invention de l’illustration, sous le double effet de la révolution de la gravure sur bois et de la diffusion de la lithographie. Livres et journaux illustrés ont bientôt accompagné l’évolution du récit historique. La progressive définition des histoires en images puis l’avènement de la bande dessinée ont poursuivi au XXe siècle ce dialogue de l’histoire et du dessin. Intervenants : Danièle Alexandre-Bidon (EHESS), Tristan Martine (Université de Lille), Michel Porret (Historien, Genève), Margot Renard (Université de Gand, Belgique)
En savoir plus![Dessin Hugues Micol, tous droits résérvés](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/01/colloque-bas.jpg)
Colloque dans le cadre du programme de recherche international AMAPOL –Aspects du MArtyre POLitique (Europe méridionale 1800-1939) : constructions, usages, représentations. Comité scientifique : Université de Turin, Silvia Cavicchioli Université Libre de Bruxelles, Pierre-Marie Delpu Université Complutense de Madrid, Raquel Sánchez Université de Padoue, Carlotta Sorba Université autonome de Barcelone, Jordi Roca Vernet Université Grenoble Alpes – LUHCIE, Laura Fournier-Finocchiaro Université Grenoble Alpes – ILCEA4, Pierre Géal Université Grenoble Alpes – LUHCIE, Sylvain Venayre
En savoir plus9h30 – 18h Ce colloque international vise à éclairer, à travers l’exemple de lettres de Catherine de Sienne (1347-1380), les sources d’autorité d’une écriture féminine en langue vernaculaire face au pouvoir politique et religieux, à la fin du Moyen Âge. En Italie, après la publication d’un volume préliminaire paru en 2021 et dédié à la présentation de la tradition manuscrite, le premier volume de lettres proprement dites paraît en 2023. Avec cette édition, publiée dans la collection des « Fonti per la Storia d’Italia », les études catherinennes s’émancipent du champ strictement théologique, pour entrer de plain-pied dans l’histoire de l’Italie, mais aussi de la langue vernaculaire italienne et de ses grands auteurs fondateurs du Trecento. En France en revanche, les études catheriniennes sont restées très limitées jusqu’à la parution en 2015 de la biographie de l’historien André Vauchez, qui a marqué la véritable reprise des études catheriniennes. Les éditions du Cerf proposent ainsi de nouvelles traductions des œuvres de Catherine : le Dialogue et les Oraisons par Lucienne Portier en 1992, puis les Lettres par Marilène Raiola en sept volumes, entre 2008 et 2017 et plusieurs rencontres catheriniennes ont eu lieu à l’Université de Clermont-Ferrand, associée également aux travaux de l’ISIME depuis … Suite
En savoir plus![Santa Caterina in estasi detta a tre segretari,
Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/07/IMG_20240424_120409.jpg)
18 octobre (11h30 – 17h00) : Issoudun « Autour du clavecin Jean II Denis (1648) » 19 octobre (09h30 à 18h00) : Limoges « Autour de la réplique de clavecin en France » Intervenants : Emile Jobin et Julien Bailly (facteurs de clavecin), Davitt Moroney (claveciniste, musicologue), Denis Herlin (CNRS-Iremus), Thomas Vernet (Fondation Royaumont), Aline Zylberajch (claveciniste, CNSMDP, présidente de CLEF), Aurélien Delage (claveciniste, CRR de Limoges), Sophie Caze (Mairie d’Issoudun), Patrice Moreau (Musée de l’Hospice Saint-Roch), Florence Gétreau (CNRS-Iremus), Jean-Claude Battault (Musée de la musique de Paris), Marie Demeilliez (Luhcie) PROGRAMME
En savoir plus![CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/07/Clavecin_Ruckers-à-changer.jpeg)
19 septembre 2024 (14:00 à 18:00) 20 septembre 2024 (09:00 à 17:00) Ces 5e rencontres sont consacrées aux violences quotidiennes dans la société romaine. On entend par-là les violences apparaissant « à bas bruit » dans les sources en excluant au contraire les événements qualifiés d’exceptionnels dans la mesure où ils sortaient du cadre quotidien (état de guerre) ou paroxystiques (« crises » des guerres civiles, des proscriptions par exemple). L’objet d’étude proposé est la violence considérée comme quotidienne parce qu’intégrée dans l’univers mental et social. Les 5e rencontres voudraient s’intéresser à la détermination des seuils qui font basculer un acte, une parole du côté de la violence parce qu’ils rompent une norme. On pourrait résumer encore la question d’une manière différente : qu’est-ce qui fait la violence quotidienne ? La question a déjà été posée pour les massacres de guerre dont la condamnation morale et la qualification en acte de violence dépend grandement des circonstances, des victimes, des modalités de commission de l’acte, mais elle peut aussi se poser pour la violence quotidienne : la différence de degré ou de nature entre en ligne de compte pour définir ces violences du quotidien. Les 5e rencontres interrogeront cette thématique dans deux directions : – en abordant la violence … Suite
En savoir plus![Sarcophage Ludovisi, Musée Altemps, Rome, photo Marie-Claire Ferriès](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/06/Visuel-choisi-sur-internet.png)
La réception, l’image et l’héritage de Voltaire sont toujours aussi problématiques aujourd’hui qu’en 1778 ou en 1874, date à laquelle Eugène Labiche lançait cet anathème provocateur à travers une comédie désopilante (Brûlons Voltaire !). L’histoire de cette réception polémique se confond avec l’histoire politique de la France. Voltaire est devenu, davantage qu’un auteur classique, une icône, un nom que l’on invoque lors des manifestations ou au lendemain des meurtres des journalistes de Charlie Hebdo ou des attentats du 13 novembre, pour rappeler les valeurs de justice, de laïcité, de tolérance et de combat pour la liberté d’expression qui sont celles de la République française. Cette rencontre souhaite d’abord revenir sur l’histoire de cette réception complexe, et des manipulations de l’image de Voltaire qui font dire aujourd’hui à un journaliste historien qu’ »à scruter certains de ses écrits, comme son Dictionnaire philosophique, soigneusement épuré depuis, on découvre un être cupide, misogyne, homophobe, hostile aux Juifs et à Mahomet » (Jean-Marc Albert, Valeurs actuelles, 8 août 2020). Comment retrouver l’unité dans cette œuvre, dans la trajectoire de cet homme, qui permette de le lire sans le dénaturer, sans l’amputer, sans le dévitaliser ? Au-delà de cette réception polémique que nous désirons interroger et informer, et … Suite
En savoir plus![Visuel colloque faut_il bruler_Voltaire](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/05/Visuel-colloque-faut_il-bruler_Voltaire1.png)
Cette manifestation scientifique est la troisième d’une série de quatre journées d’étude sur la thématique des voyageurs européens à travers le monde, perception(s), confrontation(s), représentation(s). 1600-1840. Chaque journée d’étude aborde une aire géographique différente et cette troisième journée aura pour objet « Les voyageurs européens et les lointains, perception(s), confrontation(s), représentation(s). 1600-1840″. Dans le cadre d’une collaboration entre trois laboratoires de l’Université Grenoble Alpes et de l’Université Sorbonne Paris Nord, ces travaux s’inscrivent à la fois dans l’axe Migration, Frontières et Relations Internationales du laboratoire ILCEA4, dans l’axe 2 Circulations, Mobilités, Patrimoine du Laboratoire Pléiade et dans l’axe Circulations, Transferts, Frontières du laboratoire LUHCIE. Ce projet s’inscrit également dans l’axe « Sociabilité et Voyage » du GIS Sociabilités au long dix-huitième siècle dont font partie l’ILCEA4, Pléiade et LUHCIE. Ce projet a pour objectif d’aborder la question de la perception des cultures, des réalités et préjugés à travers les témoignages écrits, dessinés et peints des voyageurs européens pour la période 1600-1840, en le comparant aux représentations culturelles du reste de l’Europe et des lointains, par exemple. Les notions de chocs des cultures dus aux confrontations et aux perceptions individuelles de l’Autre, ainsi que les constructions identitaires auxquelles les voyageurs ont contribué, seront explorées … Suite
En savoir plus![William Hodges, Public domain, via Wikimedia Commons](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/04/Visuel-JE-Les-voyageurs-e1717139163333.jpg)
10h – 17h Traditionnellement interprétées comme la période de crise la plus aiguë qu’ait connu l’Italie après la Seconde guerre mondiale, les années 1970 sont aujourd’hui considérées comme le début de la transition tourmentée du « court » XXe siècle – selon l’expression de l’historien Eric Hobsbawm – à la post-modernité. Au sein de la décennie, le biennio 1973-1974 apparaît comme une césure qui marque la fin de l’âge d’or, même si des éléments propres au XXe siècle, et pas uniquement la violence, persistent. Le coup d’État au Chili, le choc pétrolier et la crise économique, de même que la fin des dictatures méditerranéennes ne sont que quelques-unes des transformations internationales importantes de ces deux années qui, selon des modalités loin d’être évidentes et encore en partie à déchiffrer, ont eu des répercussions sur le contexte italien : c’est-à-dire dans un pays qui, ayant récemment rejoint les rangs des pays les plus industrialisés, s’est trouvé confronté à une crise plus profonde qu’ailleurs, connaissant de profonds bouleversements sur les plans politique, économique et social. Mais le biennio 1973-1974 témoigne aussi de la vitalité du contexte italien, car il se situe à l’apogée de la modernisation politique et sociale du pays, confirmant … Suite
En savoir plus![En-tête](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/04/Visuel-colloque-Florence1.jpg)
PROGRAMME DE LA JOURNÉE – 10h00-10h45 : conférence inaugurale : Mario Longtin, professeur invité, Université de Western Ontario, Canada : « L’empêcheur de tourner en rond : Le rondeau et l’ordonnance du mystère » Axe 1 : Cycle et animalité – 11h-11h30 : Roger Bellon : « l’introuvable ( l’impossible ?) mise en cycle du Roman de Renart » – 11h30-12h : Hélène Jager : « La rotondité médiévale du sein maternel chez une louve, une chienne et des nourrices de vers à soie » Axe 2 : La morale et son “objet” – 13h30-14h00 : Valérie Guillain-Phelippeau : « Comment Savonarole entendait-il ramener les Florentins au Christ par le détour politique ? (Florence, nov 1494–oct 1495) » – 14h00-14h30 : Prunelle Delleville : « le pouvoir de conversion de l’anneau dans quelques textes exemplaires (Ci nous dit, Exemples moraux, Dit des annelés) » – 14h30-15h00 : Laurence Doucet : « De l’anneau à la tour : usage et réception de la figure du cercle dans un corpus de textes de la “matière de Bretagne” des XIIe et XIIIe siècles » – 15h00-15h30 : Térence de Monredon : « Usage du médaillon et morcellement du récit dans les décors peints figuratifs médiévaux » Axe 3 : Image du monde : le temps et l’espace – 15h45-16h15 … Suite
En savoir plus![Lambert von Saint-Omer: Liber floridus (Cod. Guelf. 1 Gud. lat.; Katalog-Nr. 4305](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/04/Image-affiche-def.jpg)
La question de l’exemption fiscale n’a été que peu explorée pour elle-même pour la période précédant le xvie siècle, alors même que l’historiographie de l’impôt médiéval s’est considérablement renouvelée depuis deux décennies. Le projet que l’on présente est donc d’abord de récollection et de confrontation d’éléments épars mais d’ores et déjà bien identifiés. Même si les privilégiés français de l’Époque moderne ont toujours clamé la perpétuité de leur statut, c’est peu de dire que rien n’était joué au XIVe siècle, ni même sans doute encore au XVe. Pour le comprendre, il est essentiel de considérer le problème au niveau européen et à toutes les échelles de la domination, depuis celle de la seigneurie ou de la ville jusqu’à celui de la monarchie, seul moyen de désamorcer forte charge idéologique des « privilèges » de l’Ancien Régime. Enfin, l’approche doit se garder de séparer hermétiquement la théorie et la pratique car si les juristes ont joué un rôle principiel dans la délimitation / définition de l’exemption, ils l’ont fait essentiellement dans le cadre de consilia sollicités par des groupes sociaux qui s’opposaient vigoureusement et, de ce point de vue, le XIVe siècle apparaît comme un moment crucial dont les figures de … Suite
En savoir plus![Frontispice du Regime des princes (manuscrit de Rouen), maître de Talbot, v. 1450. © Bibliothèque nationale de France (Ms126, f° 7)](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/04/Visuel-Colloque-exemption-fiscale-e1713193141219.png)
9h – 18h Cette rencontre internationale autour des femmes et de l’épigraphie réunit des spécialistes enseignants-chercheurs et des doctorants issus de diverses universités françaises et européennes. L’esprit est d’associer chercheur Iunior et Senior, ainsi que de croiser les approches historiographiques européennes de l’Ouest à l’Est. Lors de cette journée d’étude seront abordés – de façon dialectique – des thèmes d’histoire sociale par le prisme du genre : une histoire du bas vers le haut, une histoire allant de la sphère intime à l’espace public. Des confins de la Dardanie aux rives occidentales de l’Hispanie, l’analyse des inscriptions (latines, grecques, osques et étrusques) offre un panorama hétérogène de femmes, de la peregrina dans sa province à la clarissima dans l’Urbs. Intervenants : Olivier Alfonsi, Sabine Armani (Université Paris 13), Clément Chillet, Maéva Comas, Ilir Culaj (Université de Pristina, Kosovo / EPHE), Marie-Claire Ferriès, Aurélie Larcher, Nicolas Mathieu, Alicia Ruiz (Université de Cantabrie, Espagne), Paulin Vataire (Université de Lyon II – École Française de Rome) Retransmission en visioconférence Participer Zoom Réunion https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/99904894309?pwd=VGhFVDNaMTgyYUdOdktvU0hoUDNOQT09 ID de réunion: 999 0489 4309 Code secret: 713596 Télécharger le programme
En savoir plus![Stèle funéraire d'une jeune pérégrine - Musée d'Aquitaine de Bordeaux - Photographie Maéva Comas](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/04/Image-peregrina1.jpg)
Lieux de la rencontre : Jeudi 18/04/2024 (matin) Vendredi 19/04/2024 (matin) Bâtiment Michel Dubois – Salle de conférence Annie Génovèse Jeudi 18/04/2024 (après midi) Bâtiment G de Stendhal – Grande salle des colloques au 4e étage Présentation du colloque : La récente mise à jour d’affaires d’abus sexuels dans l’Église catholique, et de manière générale dans les mouvances religieuses, pose avec acuité la question du rapport que les Églises entretiennent avec la sexualité et les pratiques sexuelles tout au long de leur histoire. Le colloque « Les sexualités ecclésiastiques et le corps social, Moyen Âge – époque moderne » s’inscrit dans le cadre du projet IRGA SexEO, centré sur les pratiques sexuelles des membres des clergés et qui vise à ancrer ces questionnements dans une réflexion historique articulant normes et pratiques, principes et réalités, gouvernement d’une communauté et contrôle des individus qui la composent. Il en constitue l’action principale, avant publication d’un livre collectif issu de la rencontre. Le colloque a l’ambition d’écrire une histoire socio-culturelle des pratiques sexuelles des ecclésiastiques, hommes et femmes, réguliers et séculiers, pour les siècles modernes catholiques et protestants. Son objet principal est la manière dont le corps social dans son ensemble (clergé compris), envisage la … Suite
En savoir plus![Décameron, Paris, Arsenal, ms 5070, fol. 108v](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/01/09.jpg__800x960_q85_crop_subsampling-2_upscale-e1711354401544.jpg)
9h00 – 17h30 La journée d’étude sur l’ancien prieuré clunisien de Notre-Dame de Vizille (Isère) aura pour but de faire un premier état des lieux sur la connaissance du site en parallèle de sa restauration future, soutenue par l’association des Amis de l’histoire du pays vizillois. Au-delà d’un point scientifique destiné à la formation des étudiants et à un public érudit, il s’agira de réunir les acteurs locaux du patrimoine monumental au sein desquels l’Université Grenoble Alpes constitue un des relais institutionnels avec la ville de Vizille, propriétaire des vestiges, et le Conseil départemental de l’Isère, porteur du projet la restauration. Rejoindre Zoom Réunion https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/92753044272?pwd=K2FXWjk2eFhtL21kMmdKTUM2NU1uQT09 ID de réunion: 927 5304 4272 Code secret: 524052 Télécharger le programme
En savoir plus![Vizille (Isère), ancien prieuré Notre-Dame, façade en 1865 (photo : Institut catholique de Paris)](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/03/Image-affiche-e1711354307963.jpg)
14h – 17h Intervenants : Martin Wrede, Gilles Bertrand Charles-Frédéric Necker (père de Jacques…) (1686-1762) est l’auteur du Journal d’un voyage en Italie et en Allemagne (1721-1722) dont l’édition scientifique vient de voir le jour. Son parcours de vie, ses itinéraires qui associent voyage et migration, montrent quel degré de mobilité spatiale et sociale était possible, même sous l’Ancien régime, lorsque les inclinations et les capacités personnelles rencontraient quelques conditions favorables. Necker quitta son Brandebourg natal pour le monde et profita des possibilités qui s’offraient à lui: à Hanovre, à Londres, à Vienne et finalement à Genève. Les frontières nationales étaient le cadet de ses soucis, la frontière linguistique était également facile à franchir ; l’obstacle confessionnel ne semblait pas trop élevé. Et la société d’accueil appréciait manifestement ses qualités et ses qualifications. Un expert en droit public allemand, avec des liens dans la noblesse allemande et britannique, était bien vu à Genève. Il est communis opinio que le Brandebourg, puis la Prusse, profita de l’immigration française, huguenote, pour laquelle Genève fut une plaque tournante. Ici, on assiste à une carrière, qui se déroula en sens inverse. Télécharger l’affiche
En savoir plus![Jean-Baptiste-Siméon Chardin, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/03/chardin-Vinaigrette-Sedan-Stuhl.jpg)
9h – 17h Intervenants : Vincent Géhin (Université de Lorraine-Nancy II), Hélène Valance (Université de Bourgogne-Franche-Comté – Institut National d’Histoire de l’Art), Philippe Kaenel (Université de Lausanne), Soazig Villerbu (Université de Limoges), Daniel Folliard (Université Paris-Cité), Tangi Chabry (étudiante en M2 Histoire), Carla-Maëlys Barboutie (doctorante Luhcie), Laura Fournier (LUHCIE, UGA), Sylvain Venayre (LUHCIE, UGA). Les débats seront modérés par Adrien Genoudet, auteur de Dessiner l’Histoire (Le Manuscrit, 2015) et directeur de la collection «Fléchettes» (Edition Sun /Sun). Avec la participation du peintre et dessinateur de bandes dessinées Hugues Micol. Cette journée inaugure un cycle de rencontres dans le cadre du projet « Guerres graphiques », porté par le Pr. Sylvain Venayre à l’Institut Universitaire de France. PROGRAMME 9 heures – Accueil. 9h30 – Sylvain Venayre (Université Grenoble-Alpes) – Introduction. 10h10 – Vincent Géhin (Université de Lorraine-Nancy II) – Les imageries face aux guerres lointaines : une comparaison franco-allemande (1830-1914). 10h50 – Carla-Maëlys Barboutie (Université Grenoble-Alpes) – L’autre guerre, la guerre des autres : dessins de légionnaires en contexte colonial et impérial (1830-1914). 11h30 – Hélène Valance (Université de Franche-Comté/Institut National d’Histoire de l’Art) – La guerre au salon. Jeux de société et conflits lointains au tournant du xxe siècle. 12h10 – Philippe … Suite
En savoir plus![affiche colloque](https://luhcie.univ-grenoble-alpes.fr/wp-content/uploads/2024/01/affiche-colloque.jpg)