Dès son émergence, l’analyse musicale s’est appuyée sur des mécanismes empruntés à d’autres domaines de la pensée. Si l’emprunt à des modèles extérieurs s’est multiplié, on a cependant peu interrogé leur statut. Cette journée d’études, dans une perspective diachronique, invite à questionner leur utilisation et à les faire dialoguer.
En savoir plusColloques et journées d’étude
Archives des rencontres10h – 18h Cette journée d’études vise à interroger le terme « cancel culture » qui est devenu, depuis plusieurs années, d’usage commun dans le débat public, pratiquement dans tous les pays européens et occidentaux, pour condamner une soi-disant « culture woke » qui mettrait en péril de prétendues « valeurs traditionnelles » à préserver et à défendre. Or la « cancel culture » ne désigne pas seulement la suppression physique d’un monument ou l’exclusion de certains thèmes du passé dans l’enseignement scolaire et universitaire, mais tout un ensemble hétérogène de pratiques et de discours ayant pour objectif la remise en question ou la défense d’une série consolidée de présupposés culturels et politiques. Nous examinerons lors de cette journée différents cas de « cancel culture » du point de vue de la littérature, pour mettre au jour des opérations d’oubli, de censure et de critique des « classiques » littéraires, mais aussi de reconnaissance d’autrices, d’auteurs et de courants littéraires minorés ou situés hors des « canons » traditionnels. PROGRAMME – Alice Borgna (Université du Piémont Oriental): « Tutte storie di maschi bianchi morti? » I classici alla prova della cancel culture – Giulia Molinarolo (Université de Bologne): Dimensione urbana e relazioni di … Suite
En savoir plus14h-17h Conférence dans le cadre du Master Padoue À partir d’une longue expérience collective de traduction, Jean-Claude Zancarini relatera le passage d’une vision artisanale à l’élaboration de règles partielles et présentera l’HyperMachiavel, outil permettant de visualiser des méthodes de traduction. Intervenant : Jean-Claude Zancarini (PR Émérite École normale supérieure de Lyon) Retransmission en visioconférence Lien Zoom : https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/96709533334?pwd=FY495abZzzsDvldV95fJ3rvf79DPCX.1
En savoir plus9h – 17h Coïncidence chronologique : les années 1820 ont été à la fois celles d’une révolution historiographique (Augustin Thierry, François Guizot, Jules Michelet, Henri Martin – c’est-à-dire cette « école libérale » qui a fondé les règles qui régissent encore notre pratique du récit historique) et celles d’une révolution de l’image (sous l’effet de la lithographie et de la gravure sur bois de bout, qui ont permis l’avènement de « l’illustration » moderne). Le développement de l’illustration a ainsi accompagné, depuis deux siècles, celui du récit historique : d’abord sous forme de livres illustrés, auxquels se sont bientôt ajoutés les journaux illustrés et avant que la bande dessinée ne vienne renouveler le genre. Ce cycle de journées d’études (une deuxième est prévue le 11 mars 2025) vise à analyser, sur ce temps long, l’intrication du récit historique et du dessin. Quelles sont les sources d’inspiration des dessinateurs, depuis la peinture d’histoire jusqu’à la photographie et au cinéma ? Quelles sont les formes prises par le récit dessiné, depuis l’illustration jusqu’à la bande dessinée et le film d’animation ? Dans quelle économie ces productions s’inscrivent-elles ? Quels publics touchent-elles ? Et surtout : qu’est-ce que le dessin permet d’ajouter – ou de retrancher – au passé progressivement reconstitué par les sciences … Suite
En savoir plusCette journée d’étude se propose de se pencher sur la complexité des relations franco-russes et européorusses depuis le XVIIIe siècle, pour aller au-delà d’un simple antagonisme Est-Ouest lié aux tensions diplomatiques entre la Russie et l’Union européenne.
En savoir plus8h45 – 17h30 Dans le cadre du programme de recherche Osiris La journée d’étude engagera des premiers échanges et questionnements sur la place et l’attitude du scientifique face aux pillages et aux faux, deux sujets en apparence fortement éloignés, mais indissociables dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels. L’étude sur les faux et les faussaires fait pleinement partie de l’histoire de l’art et de l’archéologie, comme de bien d’autres disciplines (histoire, chimie, physique…), et les travaux sur les pillages archéologiques et l’opacité du marché de l’art se sont multipliés ces dernières décennies. Néanmoins, face à un objet potentiellement faux ou pillé, le scientifique peut se sentir démuni, confronté à des enjeux qui dépassent ceux de sa discipline. À travers des exemples, en France comme à l’étranger, aujourd’hui ou hier, quelques-uns des problèmes et quelques-unes des actions (ou non-action) menées seront évoqués. Télécharger l’affiche
En savoir plus