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N°37 : Définition(s), perceptions et représentations de la catastrophe (XIVe‑XVIIIe siècle)

Cécile Terreaux-Scotto, Élise Leclerc et Serge Stolf (dir.)

Ce numéro étudie les représentations que les sociétés des siècles passés avaient des catastrophes naturelles entre la fin du Moyen Âge et l’époque moderne, c’est-à-dire au moment où le concept de « catastrophe » tel que nous le connaissons émerge progressivement.

Après la récente pandémie de COVID‑19, dont on peut mesurer chaque jour les conséquences démographiques, économiques et sociétales, les médias se font abondamment l’écho des catastrophes naturelles qui se produisent un peu partout dans le monde : canicules, incendies, inondations et séismes se succèdent, alimentant et justifiant les rapports de plus en plus alarmants du GIEC sur les évolutions climatiques contemporaines. Épidémies et phénomènes météorologiques extrêmes prennent ainsi, ou plutôt reprennent, la place de premier plan qu’ils occupaient dans l’imaginaire des siècles passés. Ce numéro étudie les représentations que les sociétés des siècles passés en avaient entre la fin du Moyen Âge et l’époque moderne, c’est-à-dire au moment où le concept de « catastrophe » tel que nous le connaissons émerge progressivement. Entre le XIVe et le XVIIIe siècle, bien des paramètres ont changé, notamment quant au rôle des individus et des pouvoirs publics face au désastre. Longtemps perçus comme des signes — à la fonction purificatrice ou augurale, liée aux péchés des hommes — les phénomènes naturels sont ainsi devenus des événements qui viennent perturber le cours naturel des choses, faisant des victimes qu’il convient de prendre en charge.

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Année : 2023

Editions : UGA Éditions