Les vicissitudes italiennes des années quatre-vingt — la défaite du mouvement syndical, la séparation des forces politiques de gauche, la naissance de valeurs nouvelles et d’une société et d’un marché de travail plus fragmentés, la critique du paradigme antifasciste — sont étudiées à la lumière d’un contexte international dans lequel a pris forme un projet géopolitique d’unification et d’expansion des marchés rendant difficile la poursuite des politiques alternatives sur le plan national. Les particularités mêmes du « cas italien » sont interprétées dans cette perspective plus large, en s’interrogeant sur la conscience que les acteurs politiques, les écrivains et les intellectuels ont eu de vivre un moment historique où se sont développés des changements d’une telle ampleur.
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Année : 2012
Editions : ELLUG