19h – 21h
À l’occasion de la rencontre proposée, il s’agira de donner à voir ce qu’est l’histoire en 2022, à partir d’un courant historiographique novateur, celui de l’histoire des émotions, à un moment où les émotions sont partout et sans cesse actives. L’enjeu sera de réfléchir à cette notion, d’en évoquer l’expression et de cartographier le sensible, à travers plusieurs communications propres à susciter le débat.
À partir de la présentation de documents liés à la Première Guerre Mondiale, Philippe Tarel questionnera l’expression des sentiments liés à l’expérience directe de la guerre (« En proie à une poignante angoisse » : Émotions de guerre d’un musicien-brancardier, août-septembre 1914). Les émotions intimes seront également au cœur de la proposition de Marianne Guérin, qui s’attachera à restituer l’expérience indirecte de la Seconde Guerre Mondiale (« Je t’écris tous les jours » (Renée à Alphonse, 25 septembre 1939) : Ce que la guerre fait aux émotions, 1939-1945). La dernière intervention d’Anne Béroujon reliera les émotions collectives de l’époque moderne aux émotions ressenties par les historien.nes qui en ont traité (Emotion frumentaire/émotion de l’historien.ne).
Débats animés par Marie-Claire Ferriès
PROGRAMME
Marie-Claire Ferriès : présentation, animation des débats
Philippe Tarel : « En proie à une poignante angoisse » : Émotions de guerre d’un musicien-brancardier, août-septembre 1914)
Marianne Guérin : « Je t’écris tous les jours (Renée à Alphonse, 25 septembre 1939) : Ce que la guerre fait aux émotions, 1939-1945 »
Anne Béroujon : Émotion frumentaire/émotion de l’historien.ne
En savoir plus sur Les Nocturnes de l’Histoire