Autres rencontres : Penser le « droit de correction » au prisme du genre : l’exemple du Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir

MSH-Alpes, salle du 2eme étage, le 08/12/2022

17H30-19H30

Conférence du séminaire « Enquêter sur et avec le genre : une discussion interdisciplinaire » (2022-2023) organisé par Naïma Ghermani et Marlène Jouan

avec Elisabeth Lusset (CNRS-Panthéon Sorbonne) 

Les filles sont-elles punies différemment des garçons ? Comment le féminicide a-t-il longtemps été perçu comme légitime car relevant du « droit de correction » du mari sur sa femme ? Le BDSM reproduit-il ou transgresse-t-il les rapports de genre ? Le « droit de correction » doit-il être envisagé sous le seul angle de la domination masculine ?
Ce sont ces questions très diverses que le Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir (Puf, 2022) examine, à travers une plongée dans l’histoire des violences intrafamiliales, de l’Antiquité à nos jours.

 

L’intervenante

Elisabeth Lusset est chargée de recherche au CNRS, Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (UMR 8589 – CNRS / Université Paris 1 Panthéon Sorbonne).
Ses recherches portent sur le gouvernement de l’Église, les ordres religieux et la justice au Moyen Âge et elle travaille actuellement sur les religieux apostats et les sorties de couvent aux XVe-XVIe siècles.
Après avoir coordonné le programme Enfermements, elle a co-dirigé avec Isabelle Poutrin le Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir sur l’histoire des châtiments corporels (Puf, 2022). Elle coordonne actuellement un projet collectif sur les « cellules de religieuses » ou « boîtes de nonne », des maquettes fabriquées par les religieuses entre le XVIIIe et le XXe siècle (à paraître en 2024 aux Éditions de la Sorbonne).

En pratique

Ouvert à toutes et tous, sans inscription.
Format hybride proposé : En présentiel à la MSH-Alpes ET en visioconférence :

Participer à la réunion Zoom
ID de réunion : 539 592 3827
Code secret : 246658

 

 

Organisation : Naïma Ghermani et Véronique Beaulande-Barraud