(conclusion du séminaire sur les produits dérivés de l’opéra) 16h Jean-Luc Ho (claveciniste) et Hubert Hazebroucq (danseur et chorégraphe) donneront à voir et à entendre certaines des plus belles pages du répertoire chorégraphique du Grand Siècle, sur des musiques d’opéras de Jean-Baptiste Lully et d’André Campra. Dans une interprétation engagée et historiquement documentée, cette suite d’Entrées de ballet entremêle tournoiement de caractères et de passions baroques, abstraction et théâtralité, fantaisie et raffinement, à la rencontre d’une sensibilité et d’un imaginaire actuels. Une mise en scène minimale, s’appuyant sur des masques – de rigueur à l’époque pour les danses théâtrales – souligne le mouvement et la richesse de la composition chorégraphique chez les maîtres à danser baroques. Musicien de claviers, Jean-Luc Ho se produit principalement en récital, au clavecin, à l’orgue ou au clavicorde, en France et à l’étranger. Sa discographie est fidèle à son amour quotidien pour Bach, Couperin, Byrd et Sweelinck. Son attention pour les instruments et les ateliers de facture le conduisent aussi bien à s’impliquer dans la renaissance d’un orgue castillan de 1768 (aujourd’hui à Fresnes) qu’à former sa propre collection d’instruments. Artiste-résident du Festival Bach en Combrailles (2017- 2020) et de la Fondation Royaumont (2018-2021), il enseigne l’accord et … Suite
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Archives des rencontresL’école thématique en épigraphie romaine 2024 se donne pour but de donner une formation de niveau intermédiaire des sources épigraphiques centrées sur la production romaine. L’école thématique EpiRom réalisée avec le soutien financier de l’École française de Rome, de la faculté Humanités, santé, sport, sociétés (H3S) et du Laboratoire universitaire histoire, civilisations – Italie Europe (LUHCIE) de l’UGA, ainsi qu’avec le partenariat scientifique de la Sapienza Università di Roma et du Museo nazionale Romano (Terme di Diocleziano). Cette session de l’école thématique en épigraphie EpiRom s’adresse à des étudiantes et étudiants qui : ont une expérience en langue latine ; atteignent un niveau d’épigraphie qui leur donne une habitude de la lecture, transcription, traduction et commentaire des inscriptions ; connaissent la bibliographie de base et ont eu un aperçu de la diversité des sources épigraphiques ; ressentent la nécessité d’un perfectionnement en épigraphie latine pour la poursuite de leurs travaux de recherche. Lundi 21 octobre 9h00-9h15 : accueil 9h15-10h45 : Session 1. Calendriers conception romaine du temps. (Mme Marie-Claire Ferriès) 11h00-12h30 : Session 2. L’empereur maître du temps et de l’espace ? (M. Clément Chillet) 16h30-18h30 : Parco Celio : Thème 1 : Aspetti della religiosità romana. (Prof. Gianluca Gregori) Thème 2 : Autorappresentazione e … Suite
En savoir plus18h – 20h Projection du documentaire Cabaret Berlin réalisé par Fabienne Rousso-Lenoir en 2010, qui retrace l’effervescence de la vie musicale des cabarets berlinois dans l’Allemagne de la République de Weimar. La projection sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice ainsi que de l’artiste de cabaret Caroline Loeb, qui travaille à la réactualisation de ce répertoire. Intervenantes : Fabienne Rousso-Lenoir, Caroline Loeb, Élise Petit Partenaires
En savoir plus18h-20h « Cela ne nous fait plus rire ! » Rien qui ne soit plus fragile que le rire, plus éphémère, plus vite dépassé ou oublié. C’est une réaction qui résulte de tant de paramètres que la provoquer est un art avec un résultat parfois ingrat pour qui le métier est de susciter la gaieté et, parfois, bien malgré soi, on le provoque ou il nous échappe provoquant notre honte. L’évaluation sociale et la morale ont toujours eu leur mot à dire sur le rire et les religions aussi. Anthropologues et philosophes (Bergson) ont donc apprivoisé ce phénomène complexe et labile que l’on dit propre à l’humain. Et sur cette affaire, les historiens ont apporté une timide contribution. Si le rire se démode, c’est qu’il est le produit d’un moment précis et d’une société donnée. Rire ensemble est la marque d’un partage, de l’appartenance à une communauté. Il souligne ou crée une connivence et participe de l’identité d’un groupe. Une partie des plaisanteries des générations précédentes nous consterne car ils supposent des idées partagées que nous ne professons plus et que parfois nous rejetons. C’est la marque d’une évolution des mentalités collectives. Le rire en fusant trace aussi une frontière entre ce qui … Suite
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